Nouvelles modalités de travail
Il y a quelques jours, l’une de nos clientes nous a confié son souci. Depuis qu’elle a fondé sa société, elle stocke ses dossiers clients sur son vieil ordinateur de bureau. Nous sommes loin d’un solution cloud. Adapté à l’époque, son appareil montre des signes de fatigue. Elle craint qu’il ne tombe en panne.
Bien qu’elle effectue des sauvegardes régulières de ses fichiers sur des disques externes, elle souhaite trouver un moyen plus fonctionnel pour conserver ses documents. En effet, ces backups manuels représentent une charge de travail supplémentaire. Et son métier lui impose d’archiver les documents durant plusieurs années.
Elle envisage également de changer d’ordinateur pour une solution mobile, lui permettant de travailler à distance. Elle s’interroge sur la solution la plus adaptée en terme de fiabilité, praticité, et capacité.
Tout comme elle, de nombreuses TPE et PME réfléchissent au stockage de données et leur accessibilité. Faut-il continuer à sauvegarder ses données en interne, les archiver sur un serveur ou opter pour une solution cloud ? Et entre l’hébergement de données sur un serveur et le cloud, quelle option choisir ?
Travail à distance et nomadisme
D’après le cabinet d’études Canalys, le marché des services IT dans le cloud a bondi de près de 33% durant le 1er semestre 2020, comparé à la même période en 2019. Ce bond a engendré un vent de panique et de nombreux désordres dans les entreprises. Aucune ne s’attendait pas à devoir répondre dans l’urgence aux besoins des collaborateurs. Mais il en allait de leur productivité contrariée par le confinement.
Ainsi, le développement du télétravail conduit à une évolution des modalités de travail et une adaptation de ses moyens opérationnels. Devenir agile et améliorer son efficacité constituent un gage de survie.
Le deuxième confinement COVID confirme la nécessité de s’adapter durablement à des modes de travail plus souples et fonctionnels. Désormais, le maintien de l’activité s’appuie sur des outils collaboratifs. A côté des équipements techniques (DaaS-PC + applications + accès aux données + OS virtuel, BYOD-PC sécurisé et équipé + stockage + partage de documents), il existe des solutions externalisées (IaaS-infrastructures, PaaS-plateformes, Saas-Software as service). Ces outils sont optimisés pour travailler en distanciel.
Ainsi, quelle que soit la formule choisie (solution cloud ou serveur), elle répond à un besoin de mobilité. Mais l’un ne dispense pas de l’autre. Les serveurs (ou disques externes) assureront parfaitement l’archivage de documents, tandis que l’usage du cloud trouvera tout son intérêt dans l’activité quotidienne collaborative.
Des entreprises en retard en terme de solution cloud
Si les grandes entreprises ont réussi à migrer leur stockage de données et leurs applicatifs sur le cloud, les TPE, PME et ETI sont en retard. Pour les TPE et PME, le cloud répond à un business model : réduction des coûts, rapidité de livraison vers les clients… Pour les ETI, le cloud devient le carburant qui permet d’alimenter les collaborateurs, afin qu’ils exécutent leurs tâches et répondent aux attentes des clients.
Si les fournisseurs de solutions cloud abondent aujourd’hui, il importe de se poser les bonnes questions avant de choisir sa formule.
La sécurisation des données d’une entreprise est cruciale. Aussi doit-elle choisir un hébergeur sérieux, doté de compétences et de technologies de pointe, capable de contrer des cyberattaques en temps réel. Le cloud, plus que les autres systèmes, répond généralement à ces attentes. En outre, il importe de s’assurer de la souveraineté des hébergeurs. Le contexte géopolitique peut être un facteur déterminant de choix. Mais le mieux serait sans doute de recourir non pas à une solution cloud, mais à plusieurs pour répartir le risque de pertes ou d’altération de données.
Quoi qu’il en soit, pour survivre à la crise, les entreprises se doivent de s’adapter au risque sinon, de ne plus pouvoir fonctionner du tout.